Les pâtissières de Jean Marie Piemme

Les pâtissières de Jean Marie Piemme

L’évolution de nos sociétés marchandes reste un des sujets de prédilection de Jean Marie Piemme. Dans les Pâtissières il s’inquiète de la possible disparition du petit commerce, à sa manière…  Lili, Mina, et Flo, trois sœurs inséparables, ont été contraintes de céder à vil prix à l’expulseur Pintrol, promoteur immobilier de son état, la réputée pâtisserie Charlemagne, temple de la tradition et du bon goût hérité d’un père vénéré. Nos trois vieilles pies en équilibre sur un fil reliant le fameux temple à une obscure maison de retraite vont-elles pouvoir retomber sur leurs pattes ? En attendant elles profitent de cet « entre-deux » pour se défouler, retracer leur parcours devant témoins, se livrant à un exercice de comédie grinçant où se mêlent émotion, humour caustique et délires. Elles endossent tous les rôles, celui des affreux : l’agent immobilier Petrol et le banquier. Le commissaire devient alors un Sherlock riquiqui, le directeur de la maison de retraite un analphabète diplômé en psychologie du troisième âge.

Mais au fait, l’expulseur a disparu parait-il… Et si Mina disait la vérité… Et si Pimpol avait vraiment fini sa vie au fond de la cuve à pétrin, broyé par les hélices ?